1765. - Sur la proposition de M. de Gribeauval, le Corps Royal fut completement réorganisé par une ordonnance du roi, en date du 13 aout 1765.
Les septs brigades du Corps Royal étaient converties en un pareil nombre de régiments portant le nom des villes ou ils avaient leurs écoles : régiments du Corps Royal de l'artillerie de La Fère, Metz, Besançon, Grenoble, Strasbourg, Auxonne et Toul.
Chaque régiment comprenait deux bataillons de cannoniers et de sapeurs et quatres compagnies de bombardiers.
Chaque bataillon éait divisé en deux brigade, l'une de quatre compagnies de cannoniers, l'autre de trois compagnies de cannoniers et d'une de sapeurs. Les quatres compagnies de bombardiers formaient une cinquième brigade.
Chaque compagnie était divisée en quatre escouades commandées par un sergent.
Dans chaque brigade était crée un chef de brigade de grade équivalent à celui de major.
L'etat major du régiment comprenait : 1 colonel, 1 lieutenant colonel, 5 chefs de brigade, 1 major, 1 aide major, 2 sous aides major, 1 quartier maitre, 1 trésorier, 1 tambour major, 1 aumonier et 1 chirurgien.
Dans chaque compagnie, le lieutenant en second provenant du corps des sergents remplissait les fonctions de garcon major pour seconder le major et les sous aides majors.
Le grade de chef de brigade et de major était supérieur à celui de capitaine. Les 7 plus anciens chefs de brigade ou majors jouissaient des prérogatives du grade de lieutenant colonel tout en remplissant leurs propres fonctions.
Les capitaines en second et les lieutenants concouraient entre eux dans le meme régiment pour l'avancement. Les autres officiers roulaient dans tous le corps.