Ce n'est que vers les années 1960, avec le développement des calculatrices et des ordinateurs, que le terme a commencé à s'utiliser pour parler des « forts en maths » et autres « intellos » en sciences et technologies qui - dans les lycées et les universités - ne s'intéressaient pas à la plupart des activités de leurs camarades.
« Au départ, le terme vient de l'américain freak, monstre de foire », explique David Peyron, réalisant une thèse en sociologie sur la culture geek. « Dans les lycées, c'étaient les intellectuels mis de côté. Des intellos en sciences et nouvelles technologies. Comme ils étaient isolés, ils se sont réfugiés dans des mondes imaginaires »[1].
Aujourd'hui, un geek peut se définir comme un individu qui investit beaucoup de temps dans sa passion, qui se situera souvent dans les domaines de l'informatique ou de la science-fiction. Il s'intéressera donc énormément à cet univers particulier et disposera d'une grande culture générale à ce sujet.
Les geeks insistent généralement sur la différence entre eux et ceux que l'on qualifie de nolife. En effet, le nolife est celui qui se livre à son passe-temps de manière addictive et pathologique, souvent au détriment de sa vie réelle, tandis que le geek est celui qui s'adonne à sa passion de manière mesurée et saine, et reste en contact avec le monde extérieur.
Le geek, contrairement à l'idée reçue, dispose donc d'une vie sociale puisqu'il est en contact permanent avec d'autres geeks : ils forment alors une communauté de passionnés, communiquant le plus souvent par Internet (forums, jeux en réseau) ou se retrouvant pour organiser des activités bien réelles (jeux de rôle, wargames, conventions...).Les geeks peuvent ainsi être considérés comme des personnes s'évadant de la vie réelle pour des mondes imaginaires, généralement fantastiques (science fiction, héroïc fantasy, et bien d'autres encore...). Le geek utilise de nombreux supports pour accéder à ces mondes imaginaires tels que les romans, la bande dessinée, le cinéma et/ou les séries télévisées, les jeux vidéos, s,a propre imagination (jeux de rôle) ou même d'autres plus étonnants (figurines dans les wargames support audio pour le Donjon de Naheulbeuk...).
Dans la vie réelle, ils se passionnent ainsi pour tout ce qui peut les rapprocher de ces mondes imaginaires tels que les nouvelles technologies (informatique et jeux vidéos), la littérature (mythologie, légendes...), la fabrication de costumes (cosplay), la science... Dans cette définition, l'informatique pure peut être considérée comme un monde imaginaire à part entière dans lequel certains geeks trouvent l'évasion le plus souvent dans le cadre de la création informatisée (programmation, graphisme...).
Enfin, dans cette définition, le nolife est un geek qui a été pris au piège dans un univers particulier et qui ne vit plus qu'à travers lui. Il ira alors se plonger dès qu'il le pourra dans cet univers au détriment de toute autre occupation.
Le terme geek possède donc plusieurs aspects, tout comme son étymologie.
Plus récemment est apparue l'expression Gok, qui désigne les gothiques geeks.
Tout ceci extrait de Wikipédia.
Concernant sa phonétique, Larousse nous donne [gik], soit, "guik". Cela ne fera certainement pas reculer ceux qui prononcent ce mot "jik", mais Larousse a tranché.