Geisberg (en alsace)
Le 26 décembre 1793, les troupes françaises du général Hoche sortent victorieuses contre les autrichiens du général Wumser.
L’armée Française s’étendait de Steinfeld jusqu’en face d’Ober-Lauterbach. Mieux liés avec le général Prussien Brunswick, les Autrichiens étaient postés en avant de Wissembourg. La droite des Autrichiens se trouvait aux hauteurs de Roth et la gauche à Ober-Lauterbach.
Les Prussiens gardaient les gorges de Bodenthal où ils avaient élevé de fortes batteries.
Du coté des français, 35 000 hommes menaçaient au centre les positions de Geisberg et de Wissembourg. Deux divisions Française étaient opposées, vers Lauterbourg, à la gauche des Autrichiens. La droite des Autrichiens, retranchée dans les gorges des Vosges, avait en face d’elle trois divisions Française de l’ancienne armée de Moselle.
Il eut été sage aux coalisés de ne pas attendre les Français sur la rive droite de la Lauter. Mais le général Wurmser, jugeant les positions de Geisberg assez fortes pour s’y maintenir, commit la faute de ne point passer la rivière.
L’armée Française allait se mettre en mouvement lorsque arriva la nouvelle de la prise de Toulon par les troupes Française de Dugommier (avec le concours de Bonaparte). Les conventionnels firent, dès lors, connaître ce succès glorieux aux soldats Français. Cette nouvelle excita encore plus leur ardeur.
La droite Française, aux ordres du général Desaix, assaillit Lauterbourg et l’emporta à la baïonnette. La gauche Autrichienne se trouvait alors complètement rompue.
La droite des Autrichiens se trouvait, pendant ce temps, tournée par les gorges des Vosges où s’avançaient les divisions Française de l’armée de Moselle.
Celles des généraux Hatry, Ferino et Taponnier, réunies au centre de l’armée Française, se portaient au Geisberg. Le Château du Geisberg, près duquel se trouvait le centre de l’armée Autrichienne, était défendu par trois bataillons Autrichiens. Après une vive résistance, le château fut emporté par l’infanterie Française.
Un bataillon Français originaire de la ville de Chaumont, qui voyait le feu pour la première fois, se distingua particulièrement dans cette attaque.
Après la prise du château du Geisberg, les divisions Française du centre continuèrent leurs attaques contre le centre des Autrichiens.
La cavalerie Autrichienne effectua de terribles charges afin de repousser les colonnes d’infanterie Française. Cependant, les Français, avec une superbe intrépidité, se formèrent en carrés et repoussèrent toutes les attaques de la cavalerie ennemie.
Après plusieurs attaques infructueuses, la cavalerie Autrichienne se replia en désordre avec de lourdes pertes.
L’infanterie Française marcha ensuite sur l’infanterie Autrichienne. Tambours battants et au pas de charge, les soldats Français renversèrent la première ligne Autrichienne à la baïonnette.
Quelques minutes plus tard, ce fut au tour de la seconde ligne Autrichienne d’être rompue à la baïonnette. Les batteries Autrichienne furent ensuite prises d’assaut, rien ne semblait arrêter la vigoureuse offensive de l’infanterie Française.
La retraite des Autrichiens se fit alors en désordre. L’armée coalisée, forcée de recevoir une bataille qu’elle s’était proposé de donner, se jeta précipitamment sur la rive gauche de la Lauter.
Bilan de la bataille :
Elle abandonna son artillerie et ses bagages. La perte des Autrichiens se monta à 3000 hommes. Les Français n’eurent que 1500 hommes hors de combat.
Les victoires Française du général Hoche permirent alors la libération de l’Alsace, la conquête de Landau et du Palatinat.
trouvé sur le net sur un site perso sans référence